vendredi 7 juin 2013

"Oh ! dinn ! dinn ! daon ! Je vais au combat..."

Ca y est ! C'est l'été ! Enfin presque... Pourtant, on a jamais été aussi proche des vacances et, pour certains, d'un petit tour à la mer. Aujourd'hui, je vous emmène en voyage immobile à Saint-Malo et sur les farouches océans du globe à travers un excellent roman historique, très bien construit, qui sait aussi bien tisser la trame d'une véritable fiction, mais aussi exposer un contexte historique complexe, sans doute mal connu, sans oublier certains éléments diffus qu'on pourra interpréter comme des signes avants-coureurs de la révolution. Marina Dédéyan, avec ce premier volet de "De tempête et d'espoir", sous-titré "Saint-Malo" (en grand format chez Flammarion), nous transporte dans la cité corsaire, en plein essor en ce milieu de XVIIIème siècle, dans un royaume de France en difficulté partout, sur son propre sol comme outre-mer, tandis que le commerce maritime devient un atout formidable... Larguons les amarres, hisse et ho, moussaillons !


Couverture De tempête et d'espoir, tome 1 : Saint-Malo


En cette année 1761, Anne de Monfort a 18 ans. Issue d'une famille de la vieille noblesse bretonne dont le temps a érodé la fortune au point d'en faire une famille pauvre, elle se destine au voile, faute de pouvoir être dotée, et vit déjà au couvent des Ursulines... Un matin, on vient la quérir pour la ramener dans sa maison de famille. Là, elle apprend que sa mère vient de mourir... Un désastre, pour Anne, dont le père est décédé depuis quelques années, déjà...

La voilà orpheline, vouée à une vocation qu'elle ne désire pas, même si sa foi est sincère, seule au monde... Pas tout à fait seule, car Anne a un frère, Jean, devenu soldat très jeune. Mais cela fait 5 longues années que Jean est parti aux Indes, combattre les Anglais pour le contrôle des fameux comptoirs... Il donne de ses nouvelles aussi régulièrement que possible, mais le temps passe, et le savoir si loin peine la jeune femme...

Mais, en ce jour de deuil, Anne est loin de s'imaginer qu'on va lui annoncer une autre terrible nouvelle. Et pourtant... Trois semaines plus tôt, on a appris que Pondichéry était tombée aux mains des Anglais et que Jean était porté disparu... Est-il mort ? A-t-il été fait prisonnier ? Pire, aurait-il pu déserté, lui dont la vocation pour la vie militaire et l'amour de son roi étaient deux des grandes qualités ? Nul ne le sait, et il sera bien difficile désormais, d'avoir des nouvelles fraîches et crédibles avant longtemps...

Anne accuse le coup... Mais bientôt, elle se reprend. La jeune femme est persuadée que son frère est vivant, là-bas, à Pondichéry. Elle l'a même vu en songe l'appeler à l'aide ! Désormais, il est sa seule famille, le perdre serait juste insupportable. Il n'y a qu'une seule façon de ne pas être seule au monde et démunie : le retrouver. Et, pour cela, il n'y a là également qu'un seul moyen d'y parvenir : se rendre sur place...

Mais voilà, en 1761, alors que la situation internationale sur terre comme sur mer est particulièrement instable, il n'est déjà pas évident de commercer avec les colonies lointaines, où l'on se bat, que ce soit aux Indes ou au Canada, alors y voyager, n'en parlons pas. Et quand bien même, comment une jeune fille, presque une nonne, orpheline et sans le sou, pourrait-elle embarquer sur un bateau ? C'est tout juste impossible, impensable, même...

Qu'à cela ne tienne, Anne est prête à remuer ciel et terre pour pouvoir prendre la mer et rejoindre les Indes, à quitter le couvent des Ursulines et dire adieu à la vie de nonne programmée pour elle, à faire mille folies, mille sottises, aussi, peut-être... A moins que sa famille la plus proche la comprenne et lui vienne en aide... Cette proche famille, c'est son cousin, un riche armateur malouin, un certain René-Auguste de Châteaubriand (le père de l'écrivain, qui naîtra en 1768).

Mais l'homme est un breton taciturne et têtu, un homme prudent en affaires et peu enclin à prendre un quelconque risque en ce moment, encore moins pour cette cousine désargentée qui a perdu la raison et veut entreprendre un périple insensé... Bref, Anne comprend vite que son cousin ne sera pas son mécène dans cette aventure... Au bord du désespoir, elle va apprendre qu'un seul armateur malouin prévoit un voyage vers les Indes dans les mois à venir, c'est par lui, et lui seul, que le salut de la jeune femme doit passer...

Manque de chance, encore, l'armateur en question est, dixit Anne elle-même, la seule personne pour qui elle nourrit de la haine. Une haine farouche, viscérale, un dégoût profond pour ce parvenu qui a eu le toupet de racheter à la famille Monfort la propriété familiale, quand les difficultés financières ont poussé son père à cette terrible extrémité...

Arrêtons-nous un instant sur cet homme, Jean-Baptiste Christy de la Pallière (personnage probablement construit à partir d'un véritable capitaine marchand). Il a peu ou prou l'âge qu'aurait le père d'Anne s'il vivait encore. Il porte le titre d'écuyer, signe de sa noblesse de fraîche date (son père à été anobli par Louis XIV pour ses services rendus en mer) et est l'un des capitaines de la Compagnie des Indes. Un ambitieux, un fort en gueule, un rustre, même, pour certains, un homme à la réputation de libertin, bref, pas le plus fréquentable des marins malouins...

Et pourtant, lui seul peut aider Anne dans sa folle entreprise car il est bel et bien en train de faire construire de nouveaux bateaux afin de partir aux Indes, sans doute à l'automne 1762. Si loin, c'est vrai, mais si importante pour Anne, plus que jamais certaine que son frère est encore vivant. Christy de la Pallière, un cynique de la pire espèce au premier abord (là, c'est le lecteur qui parle...) va alors lui faire une proposition, malgré ses réticences premières à embarquer une femme.

Anne devra verser une forte somme d'argent et alors, il la prendra comme passagère, direction les Indes... Anne avait beau s'attendre à quelque chose de ce genre de la part de l'écuyer, force est de reconnaître que les bras lui en sont tombés ! Comment pourrait-elle payer une telle somme ? Elle n'en a pas le premier sou ! Et Christy de la Pallière le sait parfaitement, puisque c'est lui qui a sorti les Monfort de l'ornière en rachetant leur demeure familiale...

Mais Anne est une bretonne pure cidre, une tête dure comme le granit, un caractère de cochon et une détermination sans faille... Alors, elle se met en quête, c'est presque le cas de le dire, de la somme réclamée. Une somme qui l'oblige à dévoiler son plan, elle qui ne s'en était ouverte à personne jusque-là pour demander de l'aide à ses proches. Malgré une solidarité féminine qui touchera la jeune femme, et quelques idées très intéressantes pour combler le pécule encore insuffisant, Anne est au bord de renoncer...

Impossible de rassembler à tant la somme réclamée par l'armateur... Et sans cela, pas de voyage, pas de frère sauvé, plus de famille, plus de raison de vivre, finalement... Prête à tout abandonner, la voilà surprise, que dis-je, abasourdie par une nouvelle proposition de Christy de la Pallière... Une proposition qui, en temps normal, serait inacceptable pour Anne, étant donné ce qu'elle pense de l'homme, mais que, après un moment d'étourdissement légitime, elle va accepter...

Parce que c'est le seul moyen de prendre la mer pour elle, de rejoindre les Indes et, elle en est plus persuadée que jamais, de sauver son frère et de le ramener dans sa Bretagne natale sain et sauf... Une nouvelle page de la vie d'Anne commence, que je vais vous laisser découvrir, jusqu'au départ et au voyage sur l'Anne de Bretagne, le fringant nouveau navire de l'armateur.

Un voyage que l'on suit comme un feuilleton, puisque Marina Dédéyan n'a pas choisi de raconter son histoire dans une chronologie parfaite. C'est le cas pour l'histoire d'Anne, jusqu'à ce qu'elle monte sur le bateau. Mais le voyage en mer est relaté différemment, sous forme épistolaire, et distillé au compte-gouttes dans le corps du roman, avec un crescendo intéressant, jusqu'à l'arrivée devant Pondichéry (un séjour qui sera le coeur du second volet de "De tempête et d'espoir").

Bien sûr, l'histoire particulière d'Anne de Monfort est prenante, touchante aussi, et on la suit avec assiduité, la plaignant quand elle va de malheur en malheur, la soutenant quand elle ne se laisse pas abattre, l'interrogeant, quand elle prend des décisions qui nous surprennent... Bref, d'émotion en émotion, on suit ses pérégrinations avec grand intérêt.

Mais cette histoire n'est pas le seul élément de ce roman qui mérite d'être souligné. On a là un livre riche, ambitieux, qui entend bien nous exposer tout un contexte historique à la fois agité et passionnant, sorte de période charnière entre l'Ancien Régime et ce qui sera la Révolution. Tout sans, sans tomber dans un côté didactique qui peut vite devenir ennuyeux, mais en parvenant parfaitement à intégrer les événements de la grande Histoire dans son récit romanesque.

Commençons par le contexte historique dans lequel se déroule ce roman. En cette année 1761, la guerre fait rage. On l'appellera Guerre de Sept Ans et ce conflit a une particularité, c'est sans doute la première fois qu'une guerre se déroule sur plusieurs théâtres d'opération disséminés à travers le monde, et non plus simplement en Europe.

La rivalité dont il est le plus question dans "De tempête et d'espoir" est celle qui oppose les Anglais aux Français. Sans doute parce que Saint-Malo a été au coeur de certains combats : en 1758, les troupes anglaises débarquent à Cancale puis fondent sur Saint-Malo. La cité corsaire ne tombera pas mais de nombreux vaisseaux français seront détruits au cours de ce raid.

C'est dire si les acteurs du roman de Marina Dédéyan ont de la rancoeur contre l'Anglais... Mais, ce n'est pas au large des côtes bretonnes que le conflit va se poursuivre, non, ce sera au-delà des mers. D'abord en Amérique du Nord, où les Britanniques ont repris Québec puis Montréal. On se bat aussi pour la possession de Terre-Neuve, haut lieu de pêche, si important pour la prospérité des ports français, Saint-Malo en tête... Et, inutile de le dire, là aussi, les troupes françaises peinent...

En Amérique, les Anglais ne cessent de gagner du terrain partout, après le Canada, c'est dans les Caraïbes qu'ils parviennent à conquérir des terres jusque-là françaises, comme la Guadeloupe, tombée en 1759. Au moment où se passe l'essentiel du roman de Marina Dédéyan, la situation est calme dans ce secteur, mais, la guerre va y reprendre en 1762 lorsque Louis XV recevra le renfort des Espagnols... Mais c'est une autre histoire...

Enfin, il y a la situation aux Indes. Clairement, on n'est pas dans une simple guerre de territoire, mais dans une guerre commerciale, économique, visant à contrôler les marchés très lucratifs de ces territoires (épices, textiles...). On se bat entre Français et Anglais depuis 1756, année du départ de Jean, sous les ordres du général Lally-Tollendal, qui se fait tailler un méchant costard par les armateurs malouins, sous la plume de Marina Dédéyan...

Et, comme dit en début de billet, le roman commence en partie avec l'annonce de la chute de Pondichéry, principal comptoir de la Compagnie Française des Indes Orientales, complètement ravagée par les Anglais au début de l'année 1761. Là encore, les Anglais prennent le dessus sur les Français et c'est le glas de ce qu'on appelle le premier espace colonial français, jusque-là dominant, et le début d'un empire britannique qui va devenir hégémonique et qui sera la pierre angulaire de l'essor économique britannique au XIXème...

Fin de cette parenthèse très historique et factuelles, je le redis, qui se fond bien mieux dans le récit romanesque que dans ce billet... Mais, ce n'est pas le seul aspect notable que l'on voit affleurer dans "De tempête et d'espoir". Au-delà de ces guerres interminables, on voit la société française changer. Dans le roman, le centre de cette thématique, c'est Christy de la Pallière.

Je ne vous referai pas son curriculum vitae, mais il est le symbole d'une nouvelle aristocratie, émergente, de plus en plus puissante et surtout, aux antipodes des vieilles familles nobles, confites dans l'oisiveté et les plaisirs quand tout va mal autour... Cette nouvelle aristocratie, en tout cas sa partie malouine, se caractérise par deux aspects forts : encore récente, elle adopte des comportements plus proches de la bourgeoisie que de la noblesse ; et surtout, elle a compris qu'on ne pouvait plus vivre sur les acquis féodaux, totalement dépassés. Cette aristocratie nouvelle est une aristocratie du commerce, en particulier le commerce maritime, y compris triangulaire, sur lequel est fondée sa fortune, en pleine croissance, contrairement à celle de la noblesse terrienne, en pleine décrépitude...

Il y a passation de pouvoir, si je puis dire, entre ces deux aristocraties, l'une vieillissante et sclérosée et l'autre, neuve et ambitieuse, symbolisée par la vente de la propriété des Monfort à Christy de la Pallière, qui entend tout refondre pour en faire SA propriété. Mais, on sent aussi la jalousie des vieilles familles devant l'arrivée de ces nouveaux nobles aux manières parfois peu conventionnelles. Comme si cette émergence était une espèce d'insulte, de vulgaires marins portés au même statut qu'eux par la simple récompense des services rendus à la couronne par des aïeux corsaires, qu'on ne fréquenterait même pas en temps normal !

La réaction d'Anne face à Christy de la Pallière, tout au long du roman, mais singulièrement au début, lors des premières rencontres auxquelles le lecteur assiste, est très représentative de cela : le dégoût. Pas seulement parce que l'écuyer est un barbon, pas forcément l'homme au physique le plus séduisant, et que sa réputation de libertin le précède. Non, surtout parce qu'il n'est pas du même rang que les Monfort, qu'elle le juge indigne de vivre dans cette maison qui fut celle de sa famille de longue date. Un dégoût finalement fortement teinté d'humiliation...

En outre, on ne peut résumer cette rivalité entre élites à ces considérations. Il y a également un clivage philosophique et politique. Bien sûr, tous ne servent que la France et leur roi, Louis XV, le Bien-Aimé, tout est dans ce surnom. Mais, un Bien-Aimé dont l'aura pâlit quelque peu en ces années, plus encore depuis que l'on a l'impression que la Pompadour, haïe de tous, tient les rênes du royaume.

Mais, ce qui sépare les vieilles familles nobles des nouveaux aristocrates, c'est que les premières ont un attachement aux valeurs traditionnelles qu'elles n'envisagent pas de remettre en cause, une espèce de mentalité féodale, là encore, qui sent le refermé, quand les seconds se préoccupent de profits et de commerce et se sont ouverts aux Lumières.

En témoigne cette scène ahurissante où l'on demande quel nom a choisi Christy de la Pallière pour son futur bateau encore en construction... Celui-ci évoque un premier nom, dans mon souvenir celui d'Anne de Bretagne, que le navire prendra finalement, mais, par provocation, il explique qu'il pourrait tout aussi bien le baptiser le Pangloss... Effarée, la jeune femme, issue d'une des vieilles familles, à qui l'écuyer répond, s'exclame : "mais, ça ne veut rien dire !"

Eh si, Mademoiselle, eussiez-vous lu Voltaire, vous connaîtriez Pangloss, philosophe et précepteur de Candide... Mais voilà, Voltaire fait partie de ces auteurs que les vieilles familles rejettent avec la plus grande vigueur et qu'on prend bien soin de ne pas enseigner aux enfants... Pourtant, à plusieurs reprises, Voltaire est évoqué dans le roman, ce qui montre bien son influence croissante, en particulier auprès de certains armateurs malouins florissants.

Alors, c'est vrai, je tire peut-être des conclusions hâtives de tous ces éléments, mais j'y vois là les premières étincelles qui, quelques décennies plus tard, sous un autre règne, mettront le feu aux poudres d'une révolution qui reversera le vieil ordre établi, cet Ancien Régime, comme on dira, pour en installer un nouveau, finalement bien plus proche de la conception du monde déjà en vogue chez les armateurs malouins du roman, Christy de la Pallière en tête...

Enfin, je m'en voudrais de finir ce billet sans évoquer deux personnages capitaux auxquels Marina Dédéyan rend un hommage appuyé : la ville de Saint-Malo, et ses alentours, et l'océan. Saint-Malo est magnifiquement mise en valeur, dont l'essor est salué, même si Nantes, par exemple, se taillera à cette époque, une part commerciale supérieure. La cité corsaire bruisse toujours des exploits de ses enfant sur les mers du globe : Surcouf (pas Robert, né plus tard, mais ses ascendants), Duguay-Trouin, ou, moins connu, mais précurseur des corsaires malouins, Noël Danycan de l'Epine...

Par ailleurs, on croise dans le cours du récit, outre le comte de Chateaubriand, un certain nombre d'autres personnages issus de cette filière maritime, et qui intervienne et jouent des rôles discrets mais importants (et même parfois troubles) dans le roman, comme Nicolas Auguste Magon de la Lande, par exemple, membre d'une famille corsaire depuis plusieurs générations. Et le mariage entre fiction est réalité n'en est que plus réussi aux yeux du lecteur que je suis.

Enfin, l'océan... Que dire de plus ? Il est omniprésent, puisque, même lorsqu'on ne le voit pas, il est question de lui... Tout repose sur l'obstacle qu'il représente et la manière dont Anne le domptera... On sent les embruns, le roulis, on a peur avec Anne dans la tempête, on apprend à vivre avec elle dans des conditions très délicates (et on est heureux d'arriver enfin aux Indes, enfin, je parle pour moi, qui n'ai pas trop le pied marin...).

Ce premier tome de "De tempête et d'espoir" est un roman historique réussi qui, je pense, plaira autant aux amateurs de ce genre qu'à ceux qui aiment les histoires mettant en scène des héroïnes fortes et charismatiques. Car Anne de Monfort est cela, forte, ce qu'elle traverse, accepte, décide, n'est jamais facile, et charismatique, car on a envie de la suivre au bout du monde (au sens propre comme au figuré) tant elle est une femme attachante et pleine de caractère...

Voilà pourquoi j'ai choisi ce titre à ce billet, un des versets d'An Arlac'h (le Cygne), l'hymne breton, nous dit Anne dans les premières pages du roman. Une phrase qui s'accorde parfaitement avec la devise d'Anne, qu'elle revendique des premières aux dernières pages, une devise qui est aussi celle d'Anne de Bretagne : Non Mudera ("je ne changerai pas").


2 commentaires:

  1. C'est tellement bien raconté que je n'ai plus besoin de lire le livre! Je plaisante mais c'est vrai que ce blog donne vraiment une idée sur des lectures auxquelles on ne penserait pas.

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  2. Merci beaucoup ! Je suis d'autant plus flatté de ce commentaire que c'est en partie mon but. Certes, on trouvera des best-sellers ou des auteurs installés, et bien installés, mais je suis le premier à vouloir faire des découvertes livresques, parce que je ne me vois pas lire sans arrêt les mêmes livres.

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